Ainsi s'en va-t-il, l'homme du désastre. Antonin Artaud, ce n'était qu'un de ses noms d'emprunt. Il s'en va. Il remet sa vie, comme un bouquet de fleurs des champs, la plupart non écloses, au dieu qui n'existe pas. Assis sur son glacier, jambes croisées, il attend l'inévitable dénouement : l'avalanche d'étoiles au fond du sang et la destruction de ses derniers biens. Le corps délivré du lieu, l'âme délivrée des pensées, tous deux errant, colportés par le vent dans les jardins du ciel.
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