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Si, dix ans plus tard, la date du 25 août 1944 divise encore à ce point mes compatriotes, si la controverse entre ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas conserve cette actualité, si j’écris ce livre et si je suis assuré de son retentissement, c’est qu’au fond de chacun de nous ce jour continue de peser du poids que pèse sur la conscience toute faute inavouée. Bordeaux 1940, Paris 1944 : entre ces deux dates, rien ne s’est passé. Ou plutôt si : une France neuve, lucide, entreprenante est née, a vécu, est morte sous le poids de l’indifférence de quarante-deux millions de Français, incapables de concevoir l’avenir de leur pays sous d’autres traits que ceux d’hier. Devant moi, passent, chargées jusqu’au toit, pétaradantes et impérieuses, ces mêmes voitures qui, en 1940, transbahutaient à travers les rues de la capitale provisoire de la France les familles et les biens de ceux qui nous sont revenus tremblants de haine, après avoir tremblé de peur. De cette vision est né ce livre. Je l’ai appelé Les Guimbardes de Bordeaux, du nom de la période la moins glorieuse — et la moins miraculeuse — de notre histoire.