La littérature algérienne d'expression française de la première moitié du vingtième siècle a été sortie de l'oubli et du mépris par Abdelkader Djeghloul. Les romanciers de cette époque, dont Mohammed Ould Cheikh - l'auteur de Myriam dans les palmes (1936) -, apparaissent aujourd'hui comme les pionniers d'une élite qui n'a pas hésité dans « la nuit coloniale » à s'opposer sans concession à la doctrine assimilationniste de la politique coloniale (pensée raciale, indigénat, théorie de la fusion des races) et à affirmer son attachement sans nuances à l'identité arabo-musulmane. Leur refus de monnayer leur silence, malgré toutes les tentations, leur coûtera une longue marginalisation et une stigmatisation âpre.
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