Le musée
Plusieurs visiteurs, communauté de hasard, se réunissent pour visiter une forteresse aménagée en musée. Le musée est vivant, mouvant, et devient par des mouvements circulaires un personnage à part entière qui tantôt se dérobe, tantôt se révèle, et remet sans cesse l'homme face à lui-même, reflétant son propre labyrinthe intérieur.
« Et, comme une paraphrase des couloirs interminables du musée, tous les chemins de la communication peu à peu s'avançaient l'un vers l'autre, éventrant leurs solitudes, dans un apprentissage progressif, exaltant, comme une découverte, de la liberté, de leur bonheur. »
Un récit, non un roman - Alain Bosquet de Thoran tenait à cette nuance - parce que, précisément, les règles du roman n'y sont pas respectées. Un songe, une rêverie labyrinthique dans les couloirs de la mémoire.
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