Aussi longtemps que les hommes ont peur, il ne leur est pas possible d'être bons. Seule la foi peut maîtriser cette angoisse existentielle en faisant appel à la confiance en Dieu qui donne et justifie la vie.
Dans ce troisième volume, Eugen Drewermann, dans la même lignée que les précédents, part des situations limites de l'existence humaine - ici, le mensonge et le suicide - pour montrer la peur à l'œuvre dans le dysfonctionnement des instances de la personnalité : les différents conflits entre le moi, d'une part, et le ça, le surmoi et la réalité d'autre part. Il n'y a donc pas une forme unique de suicide ou de mensonge, mais des cheminements multiples et souterrains qui conduisent à ces actes ultimes. L'étude du tragique (dans le premier volume) éclaire également ces situations où toute issue semble barrée. La question de la confiance - en soi, en d'autres personnes, en Dieu - se pose alors dans toute sa force.
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