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Le chanteur est devant plusieurs soleils, sur la longue estrade de bois. Il officie comme dans une messe, dont l’enfant en lui aimerait voir ressurgir le rite. Lui ne sait rien de tout cela. L’enfant est encore trop proche. Il ne le voit pas. Assis au premier rang, l’enfant dort. Lui officie. Il tremble. Des perles de sueur. Il tremble. Que dit-il ? Ce qu’il dit là mérite-t-il tant de violence sur lui-même ? À qui s’adresse-t-il ? Le paysage des têtes et des mains qui battent, est un passage pour être au monde. Lui, l’ex-jeune guerrier avait-il besoin de s’exposer ainsi ? Le voila initié à un rite qui lui échappe. En lui une part est contente ou s’en contente. L’autre a soif, mélange les soifs. Il termine sa première chanson, c’est une fable de Nietzsche parlant de trois métamorphoses : l’homme en chameau, le chameau en lion, et le lion en enfant. Il est mal. Il va tomber. Il livre bataille contre les fantômes. Car le public, pour lui, en cet instant, n’existe pas.