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« La Bretagne est mieux qu’une province : elle est un peuple, une nation véritable et une société parfaitement distincte dans ses origines, parfaitement originale dans ses éléments constitutifs. » Ainsi s’exprimait Arthur de la Borderie, le 4 décembre 1890, en inaugurant son cours d’histoire de la Bretagne à la Faculté des lettres de Rennes. Et il est de fait que, dès la fin du IXe siècle — donc bien avant la France — la Bretagne était un État à part entière. Il est de fait aussi qu’après avoir longtemps lutté pour le maintien de son indépendance totale, la Bretagne ne consentit à se marier avec la France qu’à la condition expresse qu’elle demeurerait une entité régie selon ses lois propres et gouvernée par des Bretons. La lutte des Bonnets rouges contre l’autoritarisme de Louis XIV, celle des Chouans contre le centralisme jacobin manifestèrent en leur temps la volonté de maintenir l’identité bretonne contre les excès du pouvoir central. Cette même volonté se retrouve dans le combat mené entre les deux guerres par les militants de Breiz Atao et, de nos jours, par les hommes du F.L.B. Au moment où partout en Europe s’établissent des structures fédérales destinées à permettre aux minorités ethniques de s’épanouir librement, la France se refusera-t-elle longtemps encore à satisfaire des aspirations d’autant plus légitimes qu’elles répondent aux véritables nécessités du monde moderne ?