Le fameux concept du cimetière sans tombes auquel il manque des morts n'existe pas. Pas encore. Les cimetières restent des lieux à sépultures, avec défunts. Souvent l'ensemble est calme, plein à craquer - à touche-touche, affluence de métro.
Aucune descente à aucune station.
Sont là beaucoup d'anonymes éminemment respectables. Quelques célébrités, aussi, et pas mal de canailles avec médailles. Si quelque chose intrigue le promeneur, on passe volontiers la main, on n'est pas chien.
On se demandera : puisque philosopher, c'est apprendre à mourir, quelle différence existe-t-il entre les bons élèves et les moins bons ? Une infime, il semble. Alors posons la question autrement : se promener dans les cimetières, est-ce apprendre à philosopher ?
Holà !
Mais allons voir...
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