Una città in forma di palazzo dans le dernier tiers du
Quattrocento, à Urbino, Mantoue ou Milan, des princes
voulurent faire de leur résidence des cités idéales, à l'écart de
la ville mais s'imposant à elle, l'ordonnant. Ils suivaient en cela
la leçon d'Alberti, qui avait fait de son De re aedificatoria un
traité non pas de l'art de bâtir, mais de sa politisation. Car
l'architecture humaniste devenait un art de la persuasion. Elle
était chargée d'exprimer ce que les mots n'osaient pas encore
dire : l'absolutisation du pouvoir princier. Ce petit livre
confronte cette folle ambition au déniaisement machiavélien,
rappelant que s'il existe un langage architectural, alors celui-ci
ménage aussi des non-dits, suscite des incompréhensions,
trahit des lapsus.
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