Notre territoire a connu une histoire climatologique contrastée, où se sont alternées extinctions d’espèces et périodes de reconstruction. Ce que nous appelons « nature », en France, est en réalité le produit des activités humaines et de processus écologiques spontanés depuis des milliers d’années.
La déforestation, l’agriculture, les aménagements des cours d’eau et des zones humides, les introductions d’espèces ont créé des milieux artificialisés, gérés pour des usages variés. L’homme n’a pas détruit la diversité biologique en métropole, mais il l’a transformée et enrichie. À partir de cette affirmation, l’auteur pose la question du pilotage des dynamiques de cette nature, soumise à de nouvelles pratiques agricoles, à l’urbanisation, au réchauffement climatique ? Quels compromis sont possibles pour contrôler les facteurs qui nuisent à nos activités et à notre cadre de vie (ravageurs de cultures, vecteurs de maladies...), tout en préservant un riche patrimoine d’espèces et de paysages auquel nous sommes attachés ?
Dans ce contexte, qu’entend-on par « érosion de la biodiversité » ? Quand on modifie un système écologique, on perd des espèces, mais on peut en favoriser d’autres. Pour construire une gestion future de la biodiversité compréhensible par tous, il faut sortir du « prêt-à-penser » catastrophiste et tenir compte aussi des succès dans nos relations avec la nature.
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